son armée. Ils craignent qu’on ne les accuse de lâcheté ou de trahison. La situation est horrible, et elle n’est pas sincère !
Le temps est doux, on souffre moins à Paris ; mais les pauvres ont-ils du charbon pour cuire leurs aliments ? — On est surpris qu’ils aient encore des aliments. Pourquoi donc a-t-on ajourné l’appel au pays il y a trois mois, sous prétexte que Paris ne pouvait supporter vingt et un jours d’armistice sans ravitaillement ? Le gouvernement ne savait donc pas ce que Paris possédait de vivres à cette époque ? Que de questions on se fait, qui restent forcément sans réponse !
Tours est pris par les Prussiens.
Toujours plus triste, toujours plus noir. Paris toujours bombardé ! on a le cœur dans un étau. Quelle morne désespérance ! on aurait envie de