de l’ennemi sont sérieuses, et le pauvre monde à l’affût des nouvelles, va se coucher content, l’imagination calmée par le rêve de ces cadavres qui jonchent la terre de France !
Nos trois corps d’armée sont en retraite. Les Prussiens ont Tours, Le Mans ; ils auront bientôt toute la Loire. Ils payent cher leurs avantages, ils perdent beaucoup d’hommes. Qu’importe au roi Guillaume ? l’Allemagne lui en donnera d’autres. Il la consolera de tout avec le butin, l’Allemand est positif ; on y perd un frère, un fils, mais on reçoit une pendule, c’est une consolation.
Paris se bat, sorties héroïques, désespérées. — Mon Dieu, mon Dieu ! nous assistons à cela. Nous avons donné, nous aussi, nos enfants et nos frères. Varus, qu’as-tu fait de nos légions ?
Encore une nomination honteuse dans les journaux ; l’impudeur est en progrès.