avez laissée périr comme une chose dont l’élément civil n’avait aucun besoin ?
Mais voici le couronnement du mépris pour les droits de la nation : Après avoir décrété la guerre à outrance, le ministre de l’intérieur et de la guerre, l’homme qui n’a pas reculé devant cette double tâche, ajoute :
— Enfin, il n’est pas jusqu’aux élections qui ne puissent et ne doivent être mises à profit.
Et puis, tout de suite, vient l’ordre d’imposer la volonté gouvernementale, j’allais dire impériale, aux électeurs de la France.
— Ce qu’il faut à la France, c’est une assemblée qui veuille la guerre et soit décidée à tout.
« Le membre du gouvernement qui est attendu arrivera sans doute demain matin. Le ministre, — c’est de lui-même que parle M. Gambetta, — le ministre s’est fixé un délai qui expire demain à trois heures. »
C’est-à-dire que, si l’on tarde à lui céder, il passera outre et régnera seul. Le tout finit par un refrain de cantate :