femme ! prenez garde à ce que vous allez faire ! N’écrasez pas ce frêle enfant sous le poids de votre affreuse raison ! Ménagez-lui le vent et le soleil, et le jour, et le froid, et la foudre, et tout ce qui nous flétrit, nous renverse, nous dessèche et nous tue. Femme, aidez-le à marcher, couvrez-le d’un pan de votre manteau, soyez son guide sur le bord des écueils. Ne pouvez-vous être son amie, ou sa sœur, ou sa mère ?
Je sais tout ce que vous m’avez dit déjà, je vous comprends, je vous félicite, mais puisque vous êtes heureuse ainsi (autant qu’il vous est donné de l’être !) ce n’est plus de vous que je m’occupe ; c’est de lui, qui souffre et que je plains. Voyons, femme ! vous qui savez tant de choses ignorées de l’homme, n’avez-vous pas un remède à ses maux ? Ne pouvez-vous donner aux autres un peu de la science que Dieu vous a donnée ?