Page:Sand - Lélia, édition Dupuy-Tenré, 1833, tome 1.djvu/41

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VI



Voilà comme vous répondez toujours ! Eh bien ! votre silence me fait pressentir de telles douleurs, que je suis réduit à vous remercier de votre silence. Pourtant cet état d’ignorance que vous croyez si doux, il est affreux, Lélia ; vous le traitez avec une dédaigneuse légèreté, c’est que vous ne le connaissez pas. Votre enfance a pu s’écouler comme la mienne,