volontés. Mais je ne vous ai pas dit de mériter mon amour en vous jetant dans les mêmes écueils. Restez pur, restez calme long-temps, vous ai-je dit, je vous aimerai autrement que Trenmor. Mais je vous aimerai davantage peut-être. Trenmor sera mon frère, et vous mon fils. Il sera mon appui comme je serai le vôtre, et tous trois, aidés l’un par l’autre, unis dans un saint amour, nous arriverons à la vérité, à la sagesse, au repos peut-être.
Ai-je manqué à ces promesses ? N’ai-je pas gardé mon respect pour Trenmor, ma tendresse pour vous ? Ai-je retiré la main qui vous soutenait ? D’où vient qu’à chaque pas, effrayé et fatigué, vous restez en arrière, murmurant contre le guide que vous avez choisi ? Pourquoi l’étonnement et la peur vous font-ils lâcher prise, tandis qu’en vous attachant à nous, vous pourriez passer sans atteinte au travers du danger. Vous voici irrité, parce que, cédant à des volontés d’en-