— Ta voix s’affaiblit, Sténio, cria Marino du bout de la table. Tu sembles chercher tes vers et les tirer avec effort du fond de ton cerveau. Je me souviens du temps où tu improvisais douze strophes sans nous faire languir. Mais tu baisses, Sténio. Ta maîtresse et ta muse sont également lasses de toi.
Sténio ne lui répondit que par un regard de mépris : puis, frappant sur la table, il reprit d’une voix plus assurée :
Qu’on m’apporte un flacon, que ma coupe remplie |