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Page:Sand - Lélia, édition Dupuy-Tenré, 1833, tome 2.djvu/392

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Mais non, l’expiation n’est pas finie : Magnus vit peut-être encore, peut-être puis-je le guérir. D’ailleurs il y a partout des hommes qui luttent et qui souffrent, il y a partout des devoirs à remplir, une force à employer, une destinée à réaliser.

Il salua de loin le marbre qui renfermait Lélia. Il baisa celui où dormait Sténio ; puis il regarda le soleil, ce flambeau qui devait éclairer ses journées de travail, ce phare éternel qui lui montrait la terre d’exil, où il faut agir et marcher, l’immensité des cieux toujours accessibles à l’espoir de l’homme.

Il ramassa son bâton blanc, et se remit en route.


fin.