pose à ce que vous brisiez son avenir ! (Mouvement de Jeanne.) Non ! Je ne veux pas qu’elle ait l’affreux destin de sa mère ! Je ne veux pas qu’elle soit méconnue et livrée aux fatalités de l’abandon et de l’oubli. Je ne veux pas qu’elle se sacrifie à un enfant qui se pique de dédaigner l’amour. Pour moi, amour et fidélité sont une même chose ; je ne crois point en lui, je ne souffrirai pas, je le répète, qu’Hélène soit la victime d’un Mérangis !
Ah ! monsieur, le voici ! vous voulez donc… ?
Ne craignez rien ; le moment n’est pas venu.
Je tremble !
Scène IV
Du café ? merci ! ça empêche de dormir !
Et vous aimez à dormir, même le jour de vos fiançailles !
Ah ! vous savez déjà… ?
Pardon de vous déranger au milieu de l’ivresse de votre bonheur.
J’ai peut-être l’ivresse lourde, je n’y suis pas habitué…! Il