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HÉLÈNE.
Bonjour, Marcus.
MARCUS, se mettant aux genoux de la comtesse.
Bonjour, Hélène. Me permettez-vous de vous baiser la main, ma bonne tante ? Je vous trouve bien mieux aujourd’hui ?
HÉLÈNE.
Tous les jours mieux !
MARCUS.
Vous me reconnaissez bien, à présent ?
HÉLÈNE.
Certainement.
MARCUS.
Et vous aimez toujours les fleurs ?
La comtesse qui parait incertaine devant toutes les questions, regarde avec
étonnement les fleurs qu’elle tient.
CASTEL, à Jeanne.
On lui dit de ne pas la questionner, et il ne fait que ça !
JEANNE.
Mais Hélène répond pour elle ; c’est comme cela qu’il faut faire.
MARCUS, à la comtesse.
Voulez-vous me donner une de ces roses ? (La comtesse lui met une rose à la boutonnière.) Ah ! enfin, le voilà revenu, votre bon sourire, et cela nous rend tous heureux !
HÉLÈNE.
Et moi, voulez-vous me donner un baiser ?
La comtesse la regarde avec une sorte de méfiance craintive, se détourne
et donne le baiser à Marcus.
MARCUS.
Merci ! Mais Hélène sera jalouse !