Page:Sand - L Homme de neige vol 3.djvu/205

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XVIII


Le brave et prudent major venait à peine de prendre ces dispositions, qu’une ombre passa près de lui, au moment où il retournait à tâtons à la salle de l’ourse pour continuer son instruction à laquelle manquait l’avis très-important de M. Goefle sur tout ce qui s’était passé relativement à Christian. Cette ombre semblait incertaine, et le major se décida à la suivre jusqu’à ce que, rencontrant le mur du donjon, elle se mît à jurer d’une voix assez douce, que Christian, alors sur le seuil du vestibule, reconnut aussitôt pour celle d’Olof Bœtsoï, le fils du danneman.

— À qui en avez-vous, mon enfant ? lui dit-il en lui prenant le bras. Et comment se fait-il que vous veniez ici au lieu de retourner chez vous ?

Et ils entrèrent tous trois dans la salle de l’ourse.

— Ma foi, si vous ne vous étiez pas trouvé là, dit