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QUINTANA.
Je crains pour vous l’aiguillon de la chair ; vous piétinerai-je ?
ANGELO.
Va-t’en ! (À part.) Mes passions sont déchaînées et repoussent à jamais le frein !
Scène IV.
ANGELO, DELIA.
ANGELO, surpris.
Comment, Délia ! toujours jeune et belle ?
DELIA.
Est-ce toi, mon pauvre… Comment donc t’appelles-tu ?
ANGELO.
Tu as oublié jusqu’au nom d’Angelo ?
DELIA.
Angelo Ariani ! c’est la vérité ! Qu’es-tu donc devenu depuis si longtemps que tu as disparu de Rome et de Naples ? Sors-tu de prison ou de maladie ?