sa main de ce meurtre, en trouvant sa concubine dans mes bras ; mais il ne tue pas les femmes, lui ! Tous les forfaits que je veux lui faire commettre seront-ils donc fatalement commis par moi ? (Il cache le cadavre dans les buissons.) Allons, repose les épines, fille de joie ! voilà une triste fin pour une si pompeuse existence ! C’est pour ton malheur que tu m’as rencontré ! Adieu ton bain parfumé et ta couche de satin, que tu regrettais de quitter pour trois jours ! À présent tu dormiras dans les aloës acérés, sur les cailloux tranchants.
Scène VIII.
Qui donc se lamente ainsi ? L’ermite ! est-il insensé ? Il faut que je l’éloigné, (Haut.) Ami, allez gémir plus loin. Il me faut cette place.
Vous prétendez encore commander ? La montagne ne vous appartient plus. C’est moi maintenant qui règne sur le désert…