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Page:Sand - La Daniella 2.djvu/295

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— Non, mon Gianinuccio ; à présent, je vas rester à la maison : je suis las de me promener.

— Et ma tante ? est-ce qu’elle ne va pas rentrer aussi

— Elle n’est donc pas revenue, ta tante ?

— Cela t’étonne ? dit Daniella à son parrain en le regardant fixement.

— Non, répondit le fermier impassible, en posant l’enfant par terre, elle aura suivi son dernier amant.

. . . . . . . . . . . . . . .


… juin.

C’est la seule explication que, depuis quinze jours, nous ayons obtenue de Felipone. Nous avons reçu des nouvelles de Brumières. Il est à Florence. Il nous dit qu’il se porte bien, et nous demande, en post-scriptum, si le fermier n’a pas trop battu sa petite femme.




LVII


… juin. — Mondragone.

. . . . . . . . . . . . . . .

Mais ne pensez pas que, depuis ces quinze jours, nous nous soyons tenus tranquilles, renonçant à retrouver la victime de cette terrible vengeance conjugale.

Dans la nuit qui suivit l’événement, Daniella, ne pou-