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toujours en présence des personnes préposées à sa garde.

À cet effet, il allait être procédé à la levée des scellés du laboratoire, afin que la famille réunie pût voir le sphinx et que chacun fût libre, après cet examen, de renoncer à y toucher, offre profondément mystérieuse et qui, comme l’on peut croire, éveilla la plus poignante curiosité.

Enfin l’épreuve décisive, celle qui consistait à palper le coffre durant un quart d’heure, devait avoir lieu le surlendemain, afin, était-il dit, que les personnes qui se croiraient compétentes pussent réfléchir et même consulter les ouvrages spéciaux qu’elles trouveraient dans la bibliothèque. L’hospitalité leur était largement offerte, jusqu’au jour dit, dans le château.

Tout cela était fait pour produire un mélange d’effroi et d’impatience. On se rendit sur-le-champ au laboratoire, guidé par le majordome et par Labrêche, qui, bien que fort abattu de n’avoir aucun legs à espérer, n’était pas médiocrement satisfait d’avoir un rôle à jouer dans cette affaire.