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la petite fadette

et elle devint plus chaude encore dans celle de la petite Fadette. Il montra de l’agitation, mais sans essayer de retirer sa main. Alors, la Fadette lui mit son autre main sur le front, aussi doucement que la première fois, et il s’agita encore plus. Mais, peu à peu, il se calma, et elle sentit que la tête et la main de son malade se rafraîchissaient de minute en minute et que son sommeil devenait aussi calme que celui d’un petit enfant. Elle resta ainsi auprès de lui jusqu’à ce qu’elle le vit disposé à s’éveiller ; et alors elle se retira derrière son rideau, et sortit de la chambre et de la maison, en disant à la mère Barbeau :

— Allez voir votre garçon et donnez-lui quelque chose à manger, car il n’a plus la fièvre ; et ne lui parlez point de moi surtout, si vous voulez que je le guérisse. Je reviendrai ce soir, à l’heure où vous m’avez dit que son mal empirait, et je tâcherai de couper encore cette mauvaise fièvre.