Page:Sand - La Petite Fadette, Calmann-Lévy.djvu/62

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V


Sylvinet revint se pendre aux jupons de sa mère comme un petit enfant, et ne la quitta point de la journée, lui parlant toujours de Landry et ne pouvant pas se défendre de penser à lui, en passant par tous les endroits et recoins où ils avaient eu coutume de passer ensemble. Le soir il alla à la Priche avec son père, qui voulut l’accompagner. Sylvinet était comme fou d’aller embrasser son besson, et il n’avait pas pu souper, tant il avait hâte de partir. Il comptait que Landry viendrait au-devant de lui, et il s’imaginait toujours le voir accourir. Mais Landry, quoiqu’il en eût bonne envie, ne