à jamais le trésor de la science, car la vie t’a appris déjà beaucoup de choses que ne savent point ceux qui n’ont pas souffert, une grande chose entre toutes : c’est que le bonheur n’est pas dans le triomphe de la volonté isolée, mais dans l’accord des volontés conquises au bien ; une plus grande chose encore : c’est que l’amour enseigne encore mieux que la raison, et que toute science vient de lui. Cela, ne l’oublie jamais ; de cela surtout, souviens-toi !
« Et maintenant, criez, rouages terribles ; maintenant, chante et bondis, folle rivière ! Fers et feux, enclumes et marteaux, voix du travail, commandez la danse ! Vous ne couvrirez pas les voix de l’amour. C’est aujourd’hui la fête d’hyménée. »
L’usine, remise en mouvement, fit sa partie, aux grands applaudissements de l’auditoire ; puis, quand le chanteur eut profité de ce moment de repos, tout se tut de nouveau pour écouter le chant de l’épousée. Le chœur reprit :
« Toi, maintenant, belle épousée, fille des en-