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CE QUE DIT LE RUISSEAU




J’étais fatigué quand je m’arrêtai au bord du ruisseau babillard.

La nymphe qui est de ma connaissance, vu que je la rencontre souvent dans la forêt et dans la montagne, vint à moi toute courroucée.

— Que fais-tu si près de ma source, et d’où te vient cette hardiesse d’écouter des choses qui ne sont pas dites pour toi ?

— Je ne connais pas la langue des ruisseaux, ma belle amie ; je ne répéterai donc pas…