Page:Sand - Le Péché de Monsieur Antoine, Pauline, L’Orco, Calman-Lévy, 18xx, tome 2.djvu/287

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duisent sur vous les contes de fées ? N’avez-vous jamais entendu parler de l’Orco, le Trilby vénitien ? Ne l’avez-vous jamais rencontré le soir dans les églises ou au Lido ? C’est un bon diable, qui ne fait de mal qu’aux oppresseurs et aux traîtres. On peut dire que c’est le véritable génie de Venise. Mais le vice-roi, ayant appris indirectement et confusément l’aventure périlleuse du comte de Lichtenstein, fit prier le patriarche de faire un grand exorcisme sur les lagunes, et depuis ce temps l’Orco n’a point reparu. »

GEORGE SAND.
FIN DE L’ORCO.

ÉMILE COLIN — IMPRIMERIE DE LAGNY