Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
profanateurs d’outre-tombe : « Prenez garde que je n’écrive sur sa tombe qu’elle était sincère, bonne et grande ![1] »
Pourquoi ne pas s’en tenir à ce cri ? Pourquoi ne pas réconcilier dans la mort ceux qui ne se haïrent jamais dans la vie ? Soyez sûrs que, par les nuits calmes, l’if sombre de Nohant et le pâle saule du Père-Lachaise s’inclinent, attirés d’instinct l’un vers l’autre, et que, malgré la distance, la même brise caressante vient les baiser, qui murmure dans leur feuillage des mots fraternels.
S. ROCHEBLAVE.
- ↑ La lettre est de 1835. On a pu la lire tout entière dans l’ouvrage de M. Mariéton, aux pages 240-242 des premières éditions ; la phrase que nous citons est tirée de la page 141.