Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/136

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point à l’augmenter, mais ne se mettait guère en peine d’en faire un usage plus noble que d’acheter des chevaux, d’avoir des loges aux théâtres, de bons dîners chez lui, de beaux meubles, des tableaux et des dettes. Quoique ce ne fût ni un grand esprit ni un grand cœur, il faut dire à son excuse qu’il était beaucoup moins frivole et moins ignare que ne le sont pour la plupart les jeunes gens riches de ce temps-ci. C’était un homme sans principes, mais, par convenance, ennemi du scandale ; passablement corrompu, mais élégant dans ses mœurs, toutes mauvaises qu’elles étaient ; capable de faire le mal par occasion et non par goût ; sceptique par éducation, par habitude et par ton ; porté