Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/192

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L’œil scrutateur de Laurence se porta sur Montgenays, il prit ce regard de sévère équité pour un élan de colère féminine, et, se rapprochant d’elle :

— Vous en plaignez-vous, madame ? dit-il avec une expression qui fit tressaillir Pauline.

— Oui, je m’en plains, répondit Laurence d’un ton plus sévère encore que son regard.

— Eh bien, cela me console de ce que j’ai souffert loin de vous, dit Montgenays en lui baisant la main.

Laurence sentit frissonner Pauline.

— Vous avez souffert ? dit madame S…, qui voulait pénétrer dans l’âme de Montgenays ; ce n’est pas ce que vous disiez tout à