Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/219

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hommes à ses pieds. « Elle a eu besoin, se disait-elle, d’y attirer même celui qui lui était le plus indifférent, dès qu’elle l’a vu s’adresser à moi. Je lui suis devenue un objet de mépris et d’aversion dès qu’elle a pu supposer que j’étais remarquée, fût-ce par un seul homme, à côté d’elle. De là son indiscrète curiosité et son espionnage pour deviner ce qui se passait entre lui et moi ; de là tous les efforts qu’elle fait maintenant pour l’empêcher de me voir ; de là enfin l’odieux succès qu’elle a obtenu à force de coquetteries, et le lâche triomphe qu’elle a remporté sur moi en bouleversant un homme faible que sa gloire éblouit et que ma tristesse ennuie. »

Pauline ne voulait pas accuser Montgenays