Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/238

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ment de se coucher, de voir entrer dans sa chambre, d’un air calme et avec des manières affectueuses, Pauline, qui, depuis huit jours, ne lui avait adressé que des paroles sèches et ironiques. Elle tenait une lettre qu’elle lui remit, en lui disant que c’était Lavallée qui l’en avait chargée. En reconnaissant l’écriture et le cachet de Montgenays, Laurence pensa que Lavallée avait eu quelque bonne raison pour la charger de ce message, et que le moment était venu de porter aux grands maux le grand remède. Elle ouvrit la lettre d’une main tremblante, la parcourant des yeux, hésitant encore à la faire connaître à son amie, tant elle en prévoyait l’effet terrible.