Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/253

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triompher de Laurence en se l’attachant, cet homme sans cœur, qui voulait en faire sa maîtresse ou s’en débarrasser, lui mit presque le marché à la main. Elle le chassa. Mais il lui fit croire que Laurence lui avait pardonné, et qu’il allait retourner chez elle. Aussitôt elle le rappela, et c’est ainsi qu’il la tint sous son empire pendant six mois encore. Il s’attachait à elle de son côté par la difficulté de vaincre sa vertu ; mais il en vint à bout par un odieux moyen bien conforme à son système, et malheureusement bien propre à émouvoir Pauline. Il se condamna à lui dire tous les jours et à toute heure que Laurence était devenue vertueuse par calcul, afin de se faire épouser