Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/257

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spectacle de son bonheur. Laurence ne s’y trompa point, mais elle lui épargna la douleur de paraître clairvoyante. Elle lui pardonna tout, et oublia tous ses torts, pour n’être touchée que de ses souffrances. Pauline ne put jamais lui pardonner d’avoir été aimée de Montgenays, et fut jalouse d’elle toute sa vie.


Beaucoup de vertus tiennent à des facultés négatives. Il ne faut pas les estimer moins pour cela. La rose ne s’est pas créée elle-même, son parfum n’en est pas moins suave parce qu’il émane d’elle sans qu’elle en ait conscience ; mais il ne faut pas trop s’étonner