Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/87

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avait été pour elle durant cette petite épreuve.

— Quant à toi, ma Pauline, dit-elle à son amie lorsqu’elles furent tête à tête, je te fâcherais si je te faisais le même remercîment. Tu n’as point de préjugés assez obstinés pour que ton mépris de la sottise provinciale me semble un grand effort. Je te connais, tu ne serais plus toi-même si tu n’avais pas trouvé un vrai plaisir à t’élever de toute ta hauteur au-dessus de ces bégueules.

— C’est à cause de toi que cela m’est devenu un plaisir, répondit Pauline un peu déconcertée.

— Allons donc, rusée ! reprit Laurence en l’embrassant, c’est à cause de vous-même !