Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/93

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Si je ne te dis pas cela en grec, ajouta Laurence en étouffant un léger bâillement, c’est que je ne sais pas le grec… Je parie que tu le sais, toi…

— Le grec ? quelle folie ! répondit Pauline en s’efforçant de sourire. Que ferais-je de cela ?

— Oh ! moi, si j’avais, comme toi, le temps d’étudier tout, s’écria Laurence, je voudrais tout savoir !

Il se fit quelques instants de silence. Pauline fit un douloureux retour sur elle-même ; elle se demanda à quoi, en effet, servaient tous ces merveilleux ouvrages de broderie qui remplissaient ses longues heures de silence et de solitude, et qui n’occupaient ni