Page:Sand - Pauline, Calmann Lévy, 1881.djvu/97

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devait rire ou s’effrayer de ces airs de pythonisse ; puis elle était frappée de la beauté tragique de Laurence, comme Laurence l’avait été de la sienne quelques heures auparavant. Mais elle se disait :

— Elle fait toutes ces choses de sang-froid, avec une impétuosité préparée, avec une douleur étudiée. Au fond, elle est fort heureuse ; et moi, qui devrais avoir le calme de Dieu sur le front, il se trouve que je ressemble à Phèdre !

Comme elle pensait cela, Laurence lui dit brusquement :

— Je fais tout ce que je peux pour trouver ta pose d’hier au soir quand tu étais là sur ton coude… je ne peux pas en venir à bout !