tuer, avec les qualités de la fécondité, le caractère de grâce ou de solennité qui lui est propre.
Cela viendra, ne nous désolons pas pour notre descendance. Nous traversons les jours d’enfantement de l’agriculture. La terre n’est ingrate que parce que le génie de l’homme a été paresseux. Nous sortons des ténèbres de la routine. La science et la pratique prennent un magnifique essor au point de vue de l’utilité sociale. La vie matérielle absorbe tout, la question du pain enfante des prodiges. Les artistes et les rêveurs ont tort pour le moment.
Il le faut, et n’importe ! car le sentiment du beau et les besoins de l’âme reviendront quand la production aura payé l’homme de ses dépenses et de ses peines. La question des arbres viendra le préoccuper quand il aura trouvé le chauffage sans bois. La question des fleurs descendra des régions du luxe aux besoins intellectuels de tous les hommes. La question des eaux et des abris de rochers fera des prodiges quand il y aura communauté, je ne dis pas de propriété (je ne soulève pas cette question), mais