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LE BERRY


I

MŒURS ET COUTUMES


On m’a fait l’honneur ou plutôt l’amitié de me dire quelquefois (car l’amitié seule peut trouver de pareilles comparaisons) que j’avais été le Walter Scott du Berry. Plût à Dieu que je fusse le Walter Scott de n’importe quelle localité ! Je consentirais à être celui de Quimper-Corentin, pourvu que je pusse mériter la moitié du parallèle. — Mais ce n’est pas la faute du Berry, s’il n’a pas trouvé son Walter Scott. Toute province, explorée avec soin ou révélée à l’observation par une longue habitude, offre certainement d’amples sujets au chroniqueur, au peintre, au romancier, à l’archéologue. Il n’est point de