recherche consciencieuse, et jamais ne s’exposera au risque le plus insignifiant pour déterrer les trésors oubliés.
Quoi qu’on en dise, il y a pour les arts, comme pour tous les progrès, des travaux que l’État seul peut entreprendre et diriger, tant que les artistes et les industriels n’auront pas de véritables corporations.
Mais nous voici bien loin de notre sujet ; rentrons-y en disant que les paysans sont de grands enfants et de vrais fous, peut-être ; mais qu’il n’y a pas de vraie poésie sans un certain dérèglement d’imagination et beaucoup de naïveté.
Le sujet n’est pas épuisé, il est peut-être inépuisable : car chaque jour amène une révélation, et arrache à ce vieux monde de superstitions, qui dure encore au fond des campagnes, un aveu de ses croyances, de ses terreurs, de sa poésie.
Un de mes compatriotes berrichons, M. Laisnel de la Salle, a publié dans ces derniers temps (dans le Moniteur de l’Indre) une série d’excellents articles, qui, réunis en volume, constitueront une his-