au baptême que l’infidèle recevra de ses blanches mains ? Et, lorsqu’elle s’assied sur le trône avec une sorte de turban royal au front, n’est-elle pas la promesse d’hyménée, le gage de l’appui qu’on assurait à Zizim pour lui faire recouvrer son trône, s’il embrassait le christianisme, et s’il consentait à marcher contre les Turcs à la tête d’une armée chrétienne ? Peut-être aussi cette beauté est-elle la personnification de la France. Cependant, c’est un portrait, un portrait toujours identique, malgré ses diverses attitudes et ses divers ajustements. Je ne demanderais, maintenant que je suis sur la trace de cette explication, qu’un quart d’heure d’examen nouveau desdites tentures pour trouver, dans le commentaire des détails que ma mémoire omet ou amplifié à mon insu, une solution tout aussi absurde qu’on pourrait l’attendre d’un antiquaire de profession.
Car, après tout, le croissant n’a rien d’essentiellement turc, et on le trouve sur les écussons d’une foule de familles nobles en France. La famille des Villelune, aujourd’hui éteinte, et qui a possédé