VII
Maurice, arrivé d’avant-hier, a la tête montée par les récits d’Amyntas. Je découvre qu’il se rappelle fort peu notre village. Il n’y a passé qu’une seule fois, il y a douze ans, et vite, la pluie au dos.
Il a vu à Paris M. Depuizet (notre Chrysalidor), qui lui a parlé avec enthousiasme de notre promenade et des captures entomologiques d’Amyntas.
Voici donc la passion du lépidoptère qui se rallume chez lui. Il ne croira, je pense, à ces captures merveilleuses que quand il les aura faites lui-même. Il paraît, au reste, que le célèbre M. Boisduval, lequel en a été informé tout de suite, n’en est pas moins surpris que nous. Rapport en sera fait à la Société entomologique de France, dont ces messieurs ont l’honneur d’être membres.