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IX

LAMARTINE UTOPISTE


On a cité, dans le premier numéro de la Revue Independante, de beaux vers faits par des ouvriers. Aujourd’hui, nous trouvons, en ouvrant au hasard le dernier recueil de poésies d’un illustre écrivain[1], la sanction des réflexions que nous avaient suggérées ces heureux essais de la muse populaire. C’est de M. de Lamartine que nous recevons cette sanction remarquable et précieuse, exprimée dans les plus beaux élans lyriques qui aient peut-être illustré cette plume féconde. Lorsque nous venons réclamer avec notre siècle, au nom de nos pères qui nous ont ouvert la lice, au nom de nos enfants qui veulent s’y élancer, l’égalité de développement pour les intelligences dans tous les rangs de la société, voici un grand maître de

  1. Recueillements poétiques, par A. de Lamartine.