Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/10

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par les mains pour une colique contagieuse ; aux frontières, pendant la campagne de Russie, elle avait reçu des envois de blessés, des cargaisons de gelés, des convois d’amputés. Elle avait exploré le hussard, cultivé le canonnier, analysé le tambour-maître et monopolisé le cuirassier. Le voltigeur l’avait bénie, le lancier l’avait adorée ; et, dans une effusion de reconnaissance plus d’un l’avait embrassée en dépit de ses grosses verrues et de sa joue profondément sillonnée par la petite vérole ; car elle était si laide, la sœur Olympie, qu’elle pouvait se passer de pudeur. D’ailleurs, les fonctions à la fois ab-