Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/165

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te perd pas de vue ? qu’il n’est pas un de tes ridicules dont elle ne prenne note ! Tu vas voir tout à l’heure qu’elle nous présentera un mémoire où chacun de tes soupirs, chacune de tes œillades te seront portées en compte et taxées à tant la pièce.

« — C’est fort joli, ce que tu dis-là. Mais je voudrais bien te voir à ma place.

« — Dis donc que tu en serais bien fâché ; veux-tu que j’essaie ?

« — Tu ne brilleras pas plus que moi. Nous avons affaire à la plus hypocrite ou à la plus sotte, ou à la plus vertueuse de toutes les filles,