Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/173

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embarrassante, que de traîner partout un marmot sur ses bras, tandis qu’il y a des hôpitaux partout ! crois-tu qu’il n’y ait pas quelque mérite à t’avoir gardée avec moi ?

« — Hélas ! maman, je sais bien tout cela ! dit tristement la jeune fille.

« — Alors, ma mignonne, récompense donc ma tendresse maternelle ; renonce à ces folles idées de bégueulerie que tu t’es fourrées dans la tête, hélas ! Dieu sait comment ? Certes, ce n’est pas moi à qui ta conscience pourra les reprocher un jour. Il est temps de te rendre utile : tu ne peux pas toujours vivre oisive et paresseuse.