Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/74

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ment reproché beaucoup d’écarts…

Ce bavardage insipide fatigua bientôt Laorens. Il n’aimait pas à voir la vie à sec, triviale et mesquine comme il l’entendait raconter. Il en cherchait toujours le côté poétique ; et, avec un peu d’art, il savait trouver le bonheur qui échappait à toute l’habileté du stoïque Horace. Il quitta la table, et s’approcha de la croisée pour contempler le spectacle animé qui se déployait sous ses yeux.

La place était inondée des flots d’un peuple bigarré où l’on pouvait facilement reconnaître par groupes et par veines les divers types de