Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/99

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ment belle. Te voilà amoureux, pauvre diable ! Je te plains, tu vas être malheureux pendant au moins trois semaines.

« — Ma foi ! j’ai fait de plus mauvais choix dans ma vie. Pourquoi ne tenterais-je pas l’aventure ?… Mais voilà le diable ! La tante est fort avide : j’ai déjà pénétré les replis de son noble cœur, et ceux de ma bourse ne sont pas plus impénétrables ; je ne suis pas riche.

« — C’est un cœur large, un cœur à engloutir cent mille francs. Mais pas de folie ! pour ce prix-là tu aurais la première actrice. Peut-être