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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/111

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d’hypocrisie : mais on verra bientôt qu’il se vantait.

Auprès du grand-vicaire, véritable spectre, renouvelé des beaux jours de l’inquisition, la jolie figure du second abbé offrait un contraste remarquable. C’était un jeune homme élancé, brun, à l’œil de feu, aux lèvres discrètes, aux mouvemens brusques et pétulans, réprimé par l’usage du monde et la volonté ambitieuse de se maintenir extérieurement dans l’esprit de son état. — Celui-là, dit le lieutenant à sa voisine, c’est le Gondi de Retz du diocèse.

— Je ne sais pas ce que c’est, dit Rose qui avait le bon sens de ne pas rougir de son ignorance.