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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/185

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— C’est une raison. Mais en quoi vos vertus justifient-elles l’injustice publique ?

— Je suis prodigue, et l’on m’accuse d’être avare. Je fais du bien à tous les hommes indistinctement, et l’on me taxe d’égoïsme. Je méprise mes titres, mes biens, mes droits à la sotte considération d’autrui, et ceux que je dispense de me respecter, prétendent que je les dédaigne.

— Cela devait être. Monsieur, permettez-moi de vous parler la tête découverte. Vous êtes peut-être l’homme riche, tel que je l’ai rêvé. Mais on fait sur votre compte tant d’absurdes commentaires, que j’ai besoin d’entendre votre système exposé par vous-même.