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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/215

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— En ce cas, tais-toi ; et le peintre alla s’asseoir à l’autre bout de la chambre, sur une chaise de paille. Il y resta quelques instans silencieux, puis il se leva de nouveau.

— Tout cela est stupide, s’écria-t-il : les romans t’ont tourné la cervelle.

— Je n’en lis jamais.

— Alors, tu as trop bu. Les alcools portent au cerveau et le détraquent. Tu as fait quelques mauvais rêves. Voyons, quoi ? As-tu assassiné ?

— Non.

— C’est déjà quelque chose. As-tu volé ?

— Je suis riche.