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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/64

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bien fraîche, mais d’une couleur sombre, parce qu’elle comprit que sa parure devait avoir quelque chose de sévère et de mystique. Elle prit une ouvrière pour l’aider, et dans sa journée elle coupa elle-même, inventa, disposa et fit exécuter sa robe dans un goût de jeune prude qui la rendit délicieuse ; lorsqu’elle parut dans le salon où l’honorable société des environs venait de s’assembler pour attendre monseigneur, ses larges manches tombant avec une grâce négligée, sa guimpe de tulle blanc dessinant sa poitrine large, ses belles épaules et son fin corsage, son petit pied pressé dans un soulier de prunelle, et ses che-