Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/69

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lui qui a tort, et comme de coutume il faudra que je m’accuse le premier. Eh bien ! j’aurai raison jusqu’au bout, je serai sans rancune, j’irai l’embrasser. S’il me repousse…

Laorens savait bien que Cazalès ne le repousserait point. Il savait que cet être si facile à blesser était encore plus facile à ramener. Dans son repentir nul n’était plus affectueux. Je crois que Laorens se fâchait quelquefois pour avoir le plaisir de lui faire demander pardon.

Aussitôt sa résolution arrêtée, il prit la route de Mortemont, et arriva une heure avant l’archevêque. Il n’était pas très-lié avec mademoiselle Cazalès, et la difformité de cette