Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/85

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nullement les frais. Il se sentit donc à son aise, du moment qu’il put être lui-même.

C’est une grande souffrance pour un homme dont l’éducation a été toute spéciale, toute militaire, que de se trouver en présence d’une jolie femme qui possède tout ce qui lui manque, et devant laquelle il craint à tout instant de placer une lettre d’une façon malheureuse à la fin d’un mot, ou de laisser prendre la volée à une pensée trop naïvement exprimée. S’il s’aperçoit qu’elle est bien décidée à ne remarquer aucune bévue, à accueillir avec indulgence tous ses efforts pour lui plaire, il est reconnaissant ; et si cette femme est