Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/9

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je n’ai que mon travail. Et tout en se désolant de la sorte, il s’approcha du premier groupe de maisons qui s’élevait dans la prairie.

Sous le ciel en feu, sur la verdure sombre et vigoureuse, se détachaient les formes pâles et sveltes d’une chapelle du moyen âge, diaphane et grisâtre, dont le pignon tremblait refleté dans l’eau courante. Laorens essaya d’admirer ce tableau rustique ; mais il n’était plus artiste, il était dégrisé seulement, et cherchait vainement son âme dans sa tête vide et épuisée.

Il s’arrêta pourtant devant le porche de cette église, qui s’ouvrait sur le chemin bordé d’aubépine et de