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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/91

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j’espère, quand vous aurez eu un moment d’entretien avec elle.

— Je lui promets sur-le-champ tout mon zèle, répondit l’archevêque en tendant à Rose sa main qu’elle n’osa pas presser dans la sienne, et qu’elle ne voulut pas toucher de ses lèvres. Un instinct involontaire lui fit rencontrer les yeux de Laorens. Il fallut que tout le courroux de Rose cédât à l’air d’amicale intelligence de la seule personne qui pût comprendre ce qu’elle éprouvait en ce moment. Lorsqu’il se rapprocha d’elle, il lui fut impossible de se défendre de sa gaîté, et au bout de peu d’instans, elle avait oublié malgré elle son ressentiment.