Aller au contenu

Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome II, 1831.djvu/99

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

grandeurs de ce monde, nulle ne procure les avantages qu’une âme béate goûte dans la servitude ecclésiastique, et la maîtresse d’un roi n’a jamais connu toutes les douceurs de la vie comme la gouvernante d’un curé.

Proche parent d’un homme long-temps puissant et tristement célèbre, monseigneur de V*** usait largement du privilége qu’on a de pouvoir être nul, quand on est cousin d’un ministre ; simple abbé, il avait prêché un carême à la chapelle du roi Louis XVIII, sans faire aucune faute de français et presque point d’anachronisme ; le saint roi qui assistait au sermon, mais qui ne l’écou-